Sarah Carlier
La musique et l’écriture, Sarah Carlier est tombée dedans dès sa tendre enfance, son père belgo-congolais étant guitariste professionnel (dans le projet Kalema) et sa mère poétesse et écrivaine.
Le jour de ses 16 ans, son père lui offre une guitare acoustique, instrument familier dont elle l’a vu caresser les cordes. La contagion est immédiate et Sarah, plutôt secrète, trouve dans la création musicale un mode d’expression et d’ouverture aux autres.
Aux musiques qu’elle compose, elle greffe ses propres mots et compose ses premières chansons qu’elle poste sur YouTube.
En 2009, elle se lance dans l’aventure musicale en présentant un projet sur Akamusic. Celui-ci est finalisé par 283 producteurs et par la sortie de son premier simple: Let’s believe. En 2010, elle se lance dans un deuxième projet, soutenu par 600 producteurs et qui se concrétise par la sortie, en 2011, de son premier album, For Those Who Believe, un opus aux mélodies lumineuses portées par une voix éclatante et émouvante. Avec des compositions nourries par la musique qu’elle aime, de Nina Simone à Tracy Chapman en passant par Jimi Hendrix, John Mayer, Richie Havens,…ou Gnarls Barkley.
Sarah arrête ses études d’anthropologie pour se lancer à fond dans son projet musical. Elle fait ses premiers pas sur scène et quelques premières parties telles que celles de Yael Naim, Emeli Sandé, James Morrison ou encore Amadou & Mariam.
S’ensuit en mars 2013 un album LIVE, enregistré lors d’un concert au « Studio1 » à Flagey où Sarah propose des versions acoustiques de son premier album, ainsi que quelques reprises partagées avec différents artistes, dont un quatuor à cordes. C’est à ce moment que la rejoint, pour la première fois en public, son père, Sylvain Carlier, à qui elle demande de produire son troisième album, SMS. Elle choisit le studio SynSound pour ses qualités techniques et pour les qualités humaines de Dan Lacksman, maître des lieux. En suivant et supervisant chaque étape de la création de l’album, Sarah prend ses marques et affirme son style. Folk, pop, soul…
Avec une ouverture sur les musiques du monde.
Aujourd’hui, Sarah reprend son envol et retrouve ses fondements : sa voix, chaude et envoûtante, emplie d’un groove solaire, sa spontanéité et sa créativité. Et surtout sa liberté, en sollicitant le soutien collectif de toutes celles et ceux qui l’ont portée dès sa naissance musicale.
Depuis quelques temps, Sarah a repris ses marques et le plaisir de composer et d’écrire. Elle a découvert de nouveaux instruments et exploré de nouvelles manières d’aborder la musique. Sublimé par la voix d’une jeune femme qui s’est affirmée, son nouvel album est d’une autre couleur que les précédents. Fruit de sa liberté reconquise, ce 4ème opus est intuitif, tout en étant construit. Sarah s’est émancipée des guitare/voix qu’elle préparait et partageait avec les musiciens pour réaliser les arrangements en groupe. Elle produit elle-même ses morceaux sur ordinateur afin que les morceaux aient directement la texture qu’elle souhaite développer. “Shy Girl”, album lumineux et longuement mûri, est réalisé au SynSound Studio avec Dan Lacksman.
Texte : Christiane Thiry
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